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Photo du rédacteurProf. Dr. Ahmet KAVAS

UN PAYS À AIMER QUAND ON LE CONNAÎT : SÉNÉGAL

On pensait que les connaissances, toujours croissantes, du répertoire humain divergeraient et s’écarteraient de celles obtenues grâce aux acquis anciens. L’époque où même les mots ou informations ordinaires sur les pays étaient considérés comme très importants serait révolue. Il y a eu des développements plus rapides que prévu, et les informations d’hier n’attirent plus beaucoup l’attention. De nos jours, il ne suffit pas de lire des livres ou d’écouter une réunion. Il est important, voir meme nécessaire, de visiter le pays, d’entrer en contact avec les communautés locales et d’apprendre à connaître leur vie quotidienne. Ceci pourrait attirer beaucoup d’attention, jusqu’à un certain niveau.



C’était un privilège de vivre dans les limites administratives de différentes sultanats, émirats et des royaumes précoloniales et de pouvoir les décrire. Les États nouvellement créés avec l’avènement des indépendances, dont le nombre approche maintenant les 200, n’ont peut-être jamais obtenu leur pleine indépendance, comme on le pense. La mondialisation a soudainement brisé les frontières dans presque tous les aspects de la vie. Comme dans le cas du Sénégal, il n’est plus facile d’obtenir les informations nécessaires sur un pays. Interagir dans une activité multiforme nécessite également une compréhension détaillée du présent et une certaine prédiction sur l’avenir. Si vous pouvez y parvenir, alors vous aimerez ce pays et serez plus connecté. Alors que l’Empire ottoman était encore influent dans la politique mondiale, un consulat honoraire a été ouvert à Dakar, la capitale du Sénégal, pour faciliter le travail des citoyens syriens et libanais, alors liés à Istanbul dans les années 1910. Ces citoyens ont été des pionniers dans les contacts non seulement de ce pays, mais de toute l’Afrique de l’Ouest avec le monde dans de nombreux domaines, en particulier dans le commerce. Leur nombre est exprimé à environ un demi-million, dont environ 75 000 vivent au Sénégal en tant que Sénégalais.

Il est possible d’accéder à ces pays par voie routière, excepter les îles. Aussi, le nombre des pays ayant de chemin de fer augmente au fur et à mesure. En fait, il est devenu courant de se rendre dans presque chacune d’entre elles par avion et de se connecter à de nombreuses villes ainsi qu’à des capitales. Il n’est pas seulement préférable d’atteindre les ports de ceux qui ont une côte a la mer, c’est une nécessité. L’un des pays les plus chanceux au monde en ce sens est sans aucun doute le Sénégal. Bien que le chemin de fer de 2 000 kilomètres reliant la capitale Dakar à la capitale du Niger, Niamey, via Bamako, la capitale du Mali, pendant la période coloniale, soit maintenant inactif, il est souhaitable de le reconstruire à la première occasion.

Si la position géographique d’un pays est au carrefour de ces réseaux de transport, au début vers l’intérieur ou à la fin de la distance atteinte, elle est maintenant dite stratégique, c’est-à-dire qu’elle a une importance très vitale. Par exemple, lorsque les vols entre l’Europe et l’Amérique étaient sur le point de commencer, il était entendu que l’espace aérien était au point le plus favorable. Les avions au départ de l’Europe ou ceux arrivant du côté américain se ravitaillaient à l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal et complétaient le reste de leur itinéraire. Aujourd’hui, les avions-cargos de Turkish Airlines utilisent l’aéroport de Dakar comme point de ravitaillement pour leurs vols vers l’Amérique du Sud.

Les navires naviguant de l’Asie vers l’Europe, l’Amérique et l’Afrique ou vis versa s’approchent également marchandises du port de Dakar. Surtout pour certaines enclavés de la région comme le Mali, toutes sortes de transports sont effectués par ce port. C’est l’un des points centraux du transport de tonnage lourd, qui est réalisé plus de 20 millions de tonnes par an sur tous les types de mer et est l’une des sources de revenus les plus importantes de l’économie bleue. Le bassin du fleuve Sénégal, qui forme également la frontière naturelle entre lui et la Mauritanie au nord et qui porte le même nom que le pays, a été la zone la plus indispensable du commerce, de l’agriculture et de l’élevage ainsi que les centres de connaissance et de sagesse à travers l’histoire, et maintient encore cette importance à différents égards. La rivière Kazamans dans le sud offre toutes sortes d’installations, y compris le transport vers ses environs.

Bien que le Grand Désert du Sahara s’étende jusqu’à la côte en Mauritanie, il n’y a pas de désert du côté sénégalais à l’exception d’une petite zone de 18 km entre les villes de Dakar et Saint Louis. Au fur et à mesure que les côtes de la mer se refroidissent à l’intérieur des terres, l’air se réchauffe. Surtout entre juin et octobre, il y a de très fortes pluies dans tout le pays et il y a des inondations occasionnelles. La population du pays approche maintenant les 18 millions, et le pas compte beaucoup d’immigrants dont certaines sont juste de passage vers d’autres destinations. En particulier, des centaines de milliers de Guinéens et des dizaines de milliers de personnes qui ont migré des îles de Cape Verde continuent leur vie en particulier à Dakar. L’ensemble des terres sont favorables à la vie humaine et à la production de agricoles. Le pays produit par exemple un million et demi de tonnes d’arachides chaque année. En outre, le mil, le maïs et des cultures céréalières locales similaires et divers légumes sont cultivés. L’élevage est une source importante de moyens de subsistance, en particulier dans les régions intérieures du pays.

L’Université Cheikh Anta Diop, dont les origines remontent à la période coloniale dans les pays africains, est aujourd’hui parmi les universités les plus importantes de toute l’Afrique de l’Ouest. Avec ses 85 000 étudiants, il est l’université de l’Afrique subsaharienne qui accueille le plus grand nombre d’étudiants internationaux. Les Sénégalais, qui sont formés à la fois dans le pays et à l’étranger dans les domaines de sciences exactes, la médecine et les sciences sociales, ont le plus d’intellectuels, proportionnellement parlant, par rapport aux autres pays du continent. De nombreuses nombreux sénégalais travaillent dans des organisations internationales en tant que cadres ou du personnel spécialisé différentes unités. Aussi des athlètes, sportifs et artistes qualifiés de renommée internationale sont présent partout au monde. Après la France, 75 footballeurs sénégalais ont joué pour des équipes de football turques jusqu’à présent.

Des noms importants de la lignée soufie tels que El Hadj Oumar TALL, Ahmadou Bamba MBACKE, Malik SY, İbrahima NYASS ont établi une empathie dans le cœur du peuple sénégalais et de millions de personnes dans les pays voisins, vis-à-vis de cette lignée. Aujourd’hui, des millions de personnes défendent les valeurs spirituelles de la société à travers leurs enseignements. En plus d’artistes bien connus dans le domaine de la musique, tels que Youssou Ndour, il y a des personnalités scientifiques et académiques telles que Amadou Makhtar MBOW, qui a été le Secrétaire général de l’UNESCO entre 1977 et 1984 et auteur de plusieurs livres, l’historien Cheikh Hamidou KANE et Cheikh Anta DOP. La langue la plus parlée du pays est le volof, suivie de la langue Poular. Bien qu’une partie de la population ai une autre langue maternelle, le wolof est parlé dans presque toutes les villes du pays, dans la vie quotidienne. Bien que la langue officielle soit le Français, le Wolof est préféré dans les transactions et les discours officiels. L’arabe, en particulier en tant que langue scientifique à laquelle la société est habituée depuis des siècles, est enseigné à un niveau suffisamment avancé pour être une langue parlée dans toutes les madrasas et voir même pour écrire des livres.

La plus grande source de revenus du Sénégal au 21ème siècle serait certainement le pétrole, en particulier le gaz naturel. Des sérieux investissements, à un rythme rapide, sont faites dans ce secteur. Lorsque ses sources seront mises en service, ils feront partie des ressources de revenu importants pour le pays. Actuellement, avec une production de 1,5 million de tonnes par an, un apport sérieux est fourni grâce au phosphate. Les mines de fer de l’est du pays, qui n’ont pas encore été mises en service, sont estimées détenir une ressource d’environ 700 millions de tonnes. L’une des mines les plus précieuses du Sénégal est la mine de zircon, qui est extraite près de 100 tonnes par an. Avec celui-ci, 700 000 tonnes d’ilmenit, qui est une source de matières premières pour toutes sortes de produits céramiques de type province, sont expédiées chaque année sur les marchés étrangers. Le pays où les mines d’or et similaires ont une importance vitale sont des zones prometteuses, notamment avec le soutien de l’expertise du président dans le domaine minier.

Il est connu de tous que la zone qui s’étend du détroit de Gibraltar au golfe de Guinée est l’une des zones les plus pêchées au monde. Au Sénégal, qui compte 700 km de côtes, environ 2 millions de personnes continuent leur vie quotidienne grâce à la pêche. Cependant, ces dernières années, les grands navires de pêche européens et chinois ont eu un impact négatif sur la vie de ceux qui exercent cette profession, en particulier avec les petites embarcations. Le Maroc et la Mauritanie dans le nord et la Gambie et la Guinée-Bissau dans le sud ont accordé plus de permis de travail aux navires étrangers, avec un montant annuel total estimé à 3 millions, dont la plupart sont détenus par des navires et des bateaux immatriculés dans ces pays.

Malheureusement, l’entrée des entreprises turques au Sénégal a été retardée jusque dans les années 2000. Il est difficile de dire que notre ambassade, dont la création été prévu en 1962 mais ouverte un an plus tard, a établi une activité quelconque au cours des 30 premières années. Car jusque dans les années 1990, personne ne venait s’installer dans la capitale Dakar à l’exception d’une famille turque qui débarquait dans le port en route vers les États-Unis dans les années 1950. Outre les biscuits et le savon turcs vendus dans les rues, les produits industriels sont rarement arrivés. Cependant, ils ne pouvaient pas être vus sur les marchés populaires. Selon les chiffres de 2021, il est question de 550 millions de dollars de commerce entre les deux pays. 50% de la production alimentaire la plus importante du pays, 20% de la production de farine, 15% de la production d’électricité avec le navire Karpowership et la construction de centres de congrès, de salles de sport, d’aéroports, de stades, de chemins de fer et d’hôpitaux, des bâtiments publics les plus grand du pays, ont été construits par des entreprises turques au cours de la dernière année. Aujourd’hui, notre plus grande entreprise dans le pays est la gestion de l’aéroport nommé LAS avec la coopération turco-sénégalaise. Au total, 1500 personnes y étaient employées. L’entreprise leader de FKS dans l’industrie alimentaire ajoute de la vitalité à des dizaines de secteurs d’activité avec l’emploi qu’elle fournit à des milliers de personnes, directement et indirectement.

1000 enfants et jeunes sénégalais étudient dans quatre écoles de la Fondation MAARİF. Notre Institut Yunus Emre, qui sert à l’enseignement de la langue turque, des coutumes et des traditions, nos organisations telles que TİKA et Kızılay servent directement le peuple sénégalais. Nombre de nos organisations non gouvernementales, en particulier la Fondation Diyanet de Turquie, mènent des activités d’aide humanitaire dans de nombreuses régions sans interruption. C’est comme s’ils inculquaient l’amour de notre pays aux populations locales dans toutes les régions qu’ils peuvent atteindre. Ainsi, les Turcs ne connaissent pas de limites dans l’amour du Sénégal et les Sénégalais ne connaissent pas de limites dans l’amour de la Turquie. Chaque année, environ 20 000 Sénégalais visitent notre pays pour différentes raisons.

L’établissement des relations sénégalo-turques de manière plus permanente et plus efficace sera assuré par les jeunes qui étudient encore dans notre pays et dont le nombre progresse vers les années 2000. Nous avons passé de nombreuses années à toujours parler des colonialistes. Nous étions préoccupés par ce que les autres faisaient avant que nous venions nous-mêmes sur le terrain. Maintenant, notre monde des affaires, du secteur de la sous-traitance à nos investisseurs et commerçants, non seulement dans ce pays, mais dans toute l’Afrique, achève avec succès leur travail au nom de notre pays et devient le visage de notre pays.

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